Le President Patrice Talon a bouclé la dixième journée de son périple national de reddition de compte par la commune d'Athiémé, première escale du département du Mono. Cela après une folle journée dans le Couffo.
C'est une population en extase qui a accueilli le Président Talon un peu après 19h30 au stade de la localité.
En dépit du poids des trois précédentes étapes de la journée, le Président de la République a fait le tour de chaque corps représenté pour les encourager. Et ce furent plus de deux heures d'échanges qui ont fait dire au maire d'Athiémé, Monsieur Saturnin Dansou, que le voeu des populations a été exaucé. Abordant le bilan du gouvernement du Nouveau Départ, il a laissé entendre que les faits sont là et que les populations ont des yeux et voient. Le maire d'Athiémé se réjouit de la cessation des grèves intempestives dans les secteurs de l'éducation et de la santé. Il salue également la fin de la dilapidation des ressources publiques et la gestion efficace de la pandémie du coronavirus.
Sa satisfaction est accompagnée des efforts à faire pour soulager davantage les habitants d'Athiémé. Cette localité souhaite l'extension des cantines scolaires, la construction et l'équipement des commissariats d'arrondissement. Le bitumage de la route Adjaha-Athiémé, un
Programme spécial de réhabilitation des sites touristiques vestiges coloniaux, la construction de l'hôpital de zone Athiémé-Lokossa et d'un stade moderne sont entre autres doléances exprimées.
Comme si ce mardi 24 novembre 2020 est un jour béni pour le pays des bois blancs, le Président Patrice Talon s'engage sans ambages à oeuvrer pour la réhabilitation d'Athiémé. La raison est simple : "La ville qui paraît la plus évoluée du sud-ouest béninois apparaît aujourd'hui comme si tout s'était arrêté. Il faut la réhabiliter. Il convient de faire quelque chose et ce sera fait", s'engage le Président.
Et pour corroborer le développement du Chef de l'Etat, deux témoignages de participants sont venus édifier l'assistance. Le premier est celui d'un enseignant. Il commence en demandant si le Président Talon se souvient de lui puisqu'à la fin d'une réunion, il a posé le problème des arriérés de moins perçu sur salaire des enseignants et le Chef de l'Etat lui a répondu : "les arriérés de salaire seront payés avant la fin de l'année." Ce fut fait. Et il en remercie le Chef de l'Etat. A sa suite, la représentante des femmes salue l'encadrement du droit de grève qui fait que les enfants sont maintenus à l'école et que les mamans ne sont plus soucieuses de l'issue de l'année scolaire.
Le Président de la République fait remarquer que ces réalisations ne sont pas du confort mais des choses nécessaires avant tout développement.
Même si Athiémé n'a pas encore localement senti l'impact du grand chantier national en cours, ce n'est qu'une question de temps. Son heure vient assurément. Les populations en sont convaincues, le Président en fait un défi.