Contrairement à la revue à mi-parcours du Plan de travail annuel (PTA) intervenue le 31 juin 2020, celle de ce mois de septembre, la 3e du genre cette année, a connu une nette amélioration dans l’exécution des programmes du Ministère de l’Industrie et du Commerce (MIC). Dans les trois secteurs d’intervention, le curseur a sensiblement monté à la grande satisfaction des différents intervenants.
Dans le domaine de l’Industrie, le programme a connu une performance physique de 53,49% contre 26,60% il y a trois mois. Pour le programme Commerce, le taux d’exécution physique est de 55,87% contre 24,72%. Quant au Programme Pilotage et Soutien aux Services, il n’a pas été du reste. Le taux d’amélioration est encore plus palpable avec une exécution physique de 46, 21 % contre 05,74 % pour la même période. Au total, l’évaluation au 30 septembre 2020 du Plan de travail annuel (PTA) du Ministère de l’Industrie et du Commerce présente un taux d’exécution physique de 53,35%. En ce qui concerne les taux de financement base engagement et base ordonnancement, ils sont respectivement de 61, 5% et 42,69%.
Une telle performance est saluée de tous. Tour à tour, les responsables de chaque programme sont passés pour présenter leur bilan, expliquer les performances, et surtout identifier les goulots d’étranglement à sauter pour aller au-delà des résultats obtenus.
Vigilance et proactivité requises
Dans son mot introductif, le Directeur de la Programmation et de la Prospective (DPP) a d’abord salué le leadership de la Ministre Shadiya Alimatou ASSOUMAN et de tout son cabinet pour leur sollicitude constante. A en croire Marcel HOUNKONNOU, la première autorité du ministère a encadré le processus jusqu’à son terme afin de se rassurer de partager la même vision avec ses collaborateurs. Ce qui permet de faire de la gestion axée sur les résultats une tradition dans ce département ministériel, a-t-il laissé entendre.
En l’absence de la ministre empêchée, c’est le Directeur de cabinet dudit ministère qui a eu le privilège de lancer les travaux. Très rapidement, Micaël BASSABI-DJARA a rappelé les performances appréciables en rapport avec les missions assignées au Ministère de l’Industrie et du Commerce telles que « l’amélioration continue de l’environnement réglementaire, institutionnel et économique des entreprises et de l’investissement, la promotion et le développement de l’entrepreneuriat et des activités de transformation ». Il n’a pas non plus occulté « l’intégration progressive de l’entrepreneuriat informel dans un environnement formel à travers des mesures spécifiques et incitatives, le développement des entreprises industrielles et commerciales… ». Pour lui, la présente revue est l’occasion d’évaluer les performances en procédant à la validation du niveau atteint par les indicateurs, en analysant les difficultés rencontrées et en prenant les décisions utiles pour la réalisation de meilleures performances.
Aux dires de tous les intervenants, l’espoir est désormais permis. Mais il ne faut pas dormir sur les lauriers, a recommandé Amzat B. SALAMI, Secrétaire général du ministère. Il a invité les uns et les autres à redoubler d’ardeurs afin que les résultats attendus soient obtenus en fin d’exercice.