Monsieur Salimane Karimou avait à ses côtés son collègue de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Madame Marie-Odile Attanasso, du Secrétaire Général de la Conférence des Ministres de l'Education des Etats et Gouvernements de la Francophonie (CONFEMEN), Monsieur Jacques Ki Boureima, le représentant de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Monsieur Emile Tanawa et le Ministre gabonais de l'éducation, Président en exercice de la CONFEMEN, Monsieur Florentin Moussavou.
Dans son discours introductif et de bienvenue, Monsieur Jacques Ki Boureima, Secrétaire Général de la Conférence des Ministres de l'Education des Etats et Gouvernements de la Francophonie (CONFEMEN) a remercié le Chef de l’Etat béninois et son gouvernement pour avoir accepté d'abriter cette 58ème session de la CONFEMEN ainsi que l’ensemble des ministres et chefs de délégations présents à Cotonou pour avoir effectué le déplacement. Il a surtout rappelé les objectifs de ladite conférence qui se résument en trois (03) points :
- Informer ses membres sur l’évolution des systèmes éducatifs et les réformes en cours ;
- Nourrir la réflexion sur des thèmes d’intérêt commun en vue d’actions à mener en coopération ;
- Animer la concertation entre ministres et experts afin d’élaborer des positions communes et de formuler des recommandations pour appuyer les politiques régionales et internationales en matière d’éducation.
A son tour, Monsieur Emile Tanawa, Directeur régional du Bureau Afrique de l'Ouest et représentant de Monsieur Adama Ouane, Administrateur de l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) a salué cette hospitalité légendaire du Bénin et tous les moyens déployés pour une meilleure organisation de la conférence. Il a rappelé que la CONFEMEN est la plus ancienne institution francophone avant de souhaiter un succès aux travaux de Cotonou.
Monsieur Florentin Moussavou, Ministre gabonais de l'éducation et Président en exercice de la CONFEMEN, après avoir salué la présence des ministres du Cameroun Madame Adidja Alim Youssouf et du Nouveau-Brunswick, M. Brian Kenny et félicité leurs hôtes du Bénin pour l’accueil chaleureux dont ils ont été gratifiés, s’est fait le devoir de rappeler les avantages et la qualité du travail qui a été fait lors de la 57ème session ministérielle tenue à Libreville au Gabon du 25 au 29 avril 2016; session au cours de laquelle notre pays, le Bénin, a été élu membre du bureau de la CONFEMEN. " Mon pays, le Gabon qui accorde un intérêt particulier à la CONFEMEN et à ses activités, réaffirme ici son engagement à assumer pleinement son devoir et sa responsabilité vis-à-vis de l’Institution. Aucun effort ne sera ménagé pour relever le défi qui se présente dans le contexte de la mise en œuvre du cadre d’actions Education 2030 " a-t-il ajouté.
Le Ministre des Enseignements maternel et primaire, Monsieur Salimane Karimou lors de son discours d’ouverture solennelle a remercié les illustres hôtes présents à Cotonou dans le cadre de cette réunion avant de procéder, au nom du Président de la République, Son Excellence Patrice Talon, à l’ouverture officielle des travaux de la Session 2017 de la réunion du bureau de la Conférence des Ministres de l'Education des Etats et Gouvernements de la Francophonie (CONFEMEN).
L’éducation perçue à juste titre comme droit humain inaliénable et bien public, reste le socle du développement et comme tel relève d’abord de la responsabilité des Etats. Il est établi de tout temps que c’est par l’éducation que sont développés les compétences, les attitudes et les comportements les plus favorables à un développement durable et inclusif. Cependant, des statistiques globales internationales comparées aux statistiques nationales laissent déduire d’énormes disparités qui renseignent sur l’existence de profonds malaises dans l’éducation au niveau de la plupart de nos pays, a expliqué le ministre Salimane Karimou. Il a émis, pour finir, son vœu de voir notre pays le Bénin exercer la présidence de l’institution pour compter de cette session 2017 pendant les douze prochains mois.
Pour rappel, la CONFEMEN est la plus ancienne institution francophone. Elle est créée en 1960 en tant que Conférence des Ministres de l’Éducation des pays africains et malgache d’expression française. Elle compte aujourd’hui quarante-quatre pays membres. Elle constitue l’instrument privilégié qui permet aux Etats et gouvernements du Nord et du Sud de conjuguer leurs efforts en vue de développer leurs systèmes éducatifs. Son rôle est d’orienter les politiques éducatives dans les pays ayant le français en partage, à travers les décisions et recommandations prises lors de la Session ministérielle.
A travers son Programme d’analyse des systèmes éducatifs (PASEC), créé en 1991 dans la foulée de la première Conférence mondiale sur l’éducation pour tous de Jomtien (Thaïlande, 1990), la CONFEMEN s’est doté d’un outil d’analyse et d’évaluation qui fournit aux décideurs des informations objectives pour orienter leurs choix en matière de politiques éducatives.