Le Gouvernement du Bénin a procédé le lundi 27 octobre 2025, à l’hôtel Golden Tulip de Cotonou, au lancement officiel du Projet de Développement des Compétences pour l’Emploi dans les Secteurs Prioritaires – Phase I (PDCESP-I). La cérémonie présidée par Madame Véronique TOGNIFODÉ, Ministre des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation professionnelle, a été rehaussée par la présence de ses collègues de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, Monsieur Gaston DOSSOUHOUI, du Cadre de Vie et du Développement Durable en charge des Transports, Monsieur José Didier TONATO, des partenaires techniques et financiers, des représentants du secteur privé, des élus locaux et de nombreux acteurs du système éducatif.
Dans son mot de bienvenue, le Directeur général de l’Agence de Développement de l’Enseignement Technique (ADET), Monsieur Fructueux AHO, dont la structure porte le projet a rappelé que, financé à hauteur de 57 milliards de francs CFA par la Banque Africaine de Développement (BAD) et le Fonds Africain de Croissance (AGTF), ce projet constitue une réponse concrète aux insuffisances relevées dans le sous-secteur de la formation technique et professionnelle à savoir le déficit d’infrastructures modernes, la faible adéquation formation-emploi, et le manque de personnel qualifié
Le Représentant Résident de la BAD a salué la vision du Gouvernement béninois en matière de développement du capital humain, soulignant que le PDCESP-I s’inscrit dans la dynamique régionale de l’emploi des jeunes et de la valorisation des compétences en Afrique.
La Ministre Véronique TOGNIFODÉ a exprimé sa fierté de voir ce projet se concrétiser, fruit d’un partenariat solide entre le Bénin et la BAD. Elle a rappelé que ce programme, aligné sur le Plan National de Développement (2018–2025) et le Programme d’Actions du Gouvernement (PAG 2021–2026), permettra de construire deux Écoles professionnelles agricoles à Athiémé et Kpomassè, et de reconstruire le Lycée technique professionnel de Tchaourou, tout en formant des enseignants et en favorisant la reconversion et l’insertion professionnelle de plus de 1.400 jeunes
La Ministre a surtout tenu à préciser que le délai de mise en œuvre observé n’était pas un retard, mais le reflet des exigences de qualité et de rigueur imposées par le Gouvernement et ses partenaires, pour garantir un impact durable des actions menées.
« À travers ce projet, nous faisons le choix résolu de miser sur la jeunesse, sur la compétence et sur l’innovation », a-t-elle affirmé, réitérant l’engagement du Gouvernement à poursuivre la modernisation du sous-secteur.












