|Comptes rendus|Sécurité et défense

« La santé mentale de nos militaires n’est pas un luxe, c’est une composante essentielle de la sécurité nationale. Il est de notre responsabilité collective de leur offrir des ressources nécessaires pour qu’ils poursuivent leur mission dans les meilleures conditions possibles, en toute sécurité tant sur le plan physique et psychologique ».  C’est en ces termes que le Colonel Major Mathias ALIZANNON, Secrétaire Général du Ministère de la Défense nationale, lançait les travaux de réflexion de la mise en place d’un mécanisme de soutien et de prise en charge psychologique des militaires déployés sur les théâtres d’opération. 

Une initiative du Chef d’État-Major Général des Forces Armées Béninoises, le Général de Division Fructueux GBAGUIDI, soutenue par le Ministre Alain Fortunet NOUATIN de la Défense nationale. C’était ce mercredi 12 fevrier 2025 à la salle de conférence du ministère. 

S’il est vrai que les Chefs d’État-Major des Armées sont responsables de la santé des militaires qu’ils commandent, l’initiative du Général de Division Fructueux GBAGUIDI intervient comme un soutien à ses éléments face aux troubles anxieux ou des stress, des dépressions et des cauchemars de reviviscence que développent quelques soldats pendant ou après leur mission. Une situation qui pèse lourd dans leur quiétude et pourrait remettre en cause leur efficacité. Voilà désormais l’un des chantiers prioritaires de la hiérarchie militaire. 

Les médecins militaires, des Psychologues, Assistants sociaux, Spécialistes de santé mentale et autres cadres invités à cette rencontre par le Conseiller technique aux Affaires sociales du Ministère auront essentiellement pour tâche de définir les modalités de la mise en œuvre du mécanisme, de mettre en place une feuille de route et d'implémenter un plan d’action. 

Au lancement, le Colonel Major Mathias ALIZANNON a été clair. La mise en place d’un mécanisme de soutien psychologique est une nécessité, elle ne doit pas être vue comme une option mais comme une priorité. Pour lui, il « est essentiel que ce soutien psychologique soit intégré dès la préparation des militaires, tout au long de leur déploiement et après leur retour ».

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