54 migrants béninois en situation de détresse en Guinée Équatoriale, sont arrivés le mardi 10 décembre 2024 à Cotonou. Ils ont été rapatriés par le Gouvernement béninois, qui s’est porté à leur chevet. Une opération entièrement financée par le Budget national.
C’est par un vol spécialement affrété par le Gouvernement, que les migrants sont ramenés à Cotonou. Au nombre de 54 dont 29 femmes, ils ont atterri à l’aéroport de Cotonou le mardi 10 décembre, en début d’après-midi. Accueillis par la Directrice Générale des Affaires Consulaires et des Béninois de l’Extérieur (DGACBE) qui représentait le Ministre des Affaires étrangères, ces migrants ont été pris en charge par les services appropriés pour les formalités d’accueil.
Madame Myrina AMOUSSOUGA a relaté le processus ayant conduit au rapatriement de ces concitoyens, avant de remercier le Gouvernement pour la prise en charge intégrale de ce voyage. Cela traduit la volonté du Chef de l’État, Monsieur Patrice TALON, à porter assistance à ses compatriotes en difficultés, a-t-elle indiqué.
La Directrice Générale des Affaires Consulaires et des Béninois de l’Extérieur a prodigué quelques conseils aux migrants, en les invitant à emprunter les chemins réguliers au cours de leur voyage, et notamment à s’inscrire pour bénéficier des divers programmes sociaux initiés par le Gouvernement à leur profit. Selon Madame Myrina AMOUSSOUGA, les migrants seront suivis jusqu’à leur retour dans leur lieu de résidence.
La mésaventure des migrants béninois
Partis du Nigéria après plus de trois mois d’attente, les migrants béninois ont emprunté une embarcation précaire avec d’autres clandestins de diverses nationalités. Ils atteignent d’abord les côtes gabonaises avant d’être répartis dans trois petites embarcations de fortune. Certains réussissent à entrer sur le territoire gabonais, mais la situation tourne au drame pour la majorité des migrants béninois. Leur passeur est arrêté, et après une vingtaine de jours sur les eaux gabonaises, ils décident de retourner au Nigéria. Mais au large des côtes équato-guinéennes, la pirogue est à court de carburant, les moteurs s’arrêtent, et l’embarcation commence à chavirer. 54 béninois, dont un bébé qui a vu le jour au cours du trajet, seront secourus par les garde-côtes équato-guinéens.
Dame Chérifatou, revenue de la Guinée Équatoriale, a exhorté ses concitoyens à éviter une aventure similaire. Celle qui se décrit comme une miraculeuse, a remercié le Gouvernement pour son accompagnement et s’est engagée à sensibiliser sur les méfaits liés à l’immigration clandestine.
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