Le Ministre de la Communication et de la Poste, Porte-parole du Gouvernement, Alain OROUNLA était face aux hommes des médias à la salle Fleuve jaune du Ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération. C'était à la faveur d'une conférence de presse organisée ce jeudi 15 avril 2021 pour couper court aux vaines polémiques entretenues à dessein par certains compatriotes afin de discréditer le processus électoral qui a consacré la réélection du Président de la République.
Le Porte-parole du Gouvernement a tenu à replacer le débat dans les périmètres de la légalité et des règles démocratiques. Pour le ministre Alain OROUNLA, on ne saurait se prévaloir de vertus démocratiques quand on prend les armes contre l'armée, contre des électeurs, contre la République. « L'opposition, c'est le fait de combattre une gouvernance dans les idées, dans la philosophie par des moyens légaux », relèvera le conférencier pour davantage ressortir le caractère anarchiste, renégat de la posture de ceux qui se réclament de l'opposition radicale.
Sur les actes de violence post-électorale, le Gouvernement réaffirme sa volonté et sa détermination à poursuivre tous les auteurs d'actes répréhensibles visant à s'attaquer à la République, à la déstabiliser par les armes et leurs commanditaires devant la justice de notre pays. « Ils veulent prendre par les armes le pouvoir qu'ils ont perdu dans les urnes », s'indignera le ministre Alain OROUNLA. Il n'a pas manqué de réagir à propos des vidéos qui circulent montrant des individus en train de s'adonner à de supposé bourrage d'urne. Pour lui, cela relève plus du sabotage qu'autre chose. La raison de ceux qui sont lucides devrait refuser de se laisser embarquer dans de telles manipulations car celui qu'on accuse à tort d'avoir choisi lui-même ses adversaires, a quel besoin de recourir à ces manœuvres d'une autre époque, s'interrogera le Ministre. Et d'ailleurs, aucun voleur, à moins de souffrir d'un déficit d'intelligence, ne prendrait le risque de se faire filmer à visage découvert en pleine forfaiture.
Sur la question des interpellations qu'il y a eues en cette période électorale, le Porte-parole du Gouvernement a répondu avec clarté et gravité « Ce sont des pyromanes, des instigateurs des actes de violence observés pendant le processus électoral au motif que le mandat du Président de la République est expiré le 6 avril 2021 et il appartenait à la justice de prendre ses responsabilités vis-à-vis d'eux ». Cela ne peut d'ailleurs être compris autrement lorsqu'on sait qu'il y a dans ce même pays quelqu'un qui s'autoproclame grand opposant alors qu'il n'a jamais été élu nulle part, même pas chef quartier, qui se promène depuis des mois dans tout le pays sans parti fixe ou comme le dirait l'autre sans domicile fixe en tenant sans être inquiété des propos hostiles au régime de Patrice Talon. Ou qu'un ancien Président de la République traite de manière des plus désobligeantes un Président de la République avec un vocabulaire que la bonne éducation commande de ne pas qualifier, sans jamais être interpelé. Pour le Ministre Alain OROUNLA, ceux qui sont interpelés dans le cadre de ces élections ont des choses à se reprocher. Leur intention de déstabiliser le pays n'est plus à démontrer aux béninois. Il n'aura d'ailleurs échappé à aucun béninois que la maison d'un juge déserteur a abrité des assaillants qui s'apprêtaient à semer le trouble le jour du scrutin.
Pour finir, le Porte-parole du Gouvernement a relevé et révéler aux professionnels des médias un acte de souveraineté que notre pays a accompli dans le cadre de cette élection présidentielle. Pour la toute première fois, notre pays depuis les indépendances a entièrement financé par lui-même une élection présidentielle. Cela doit rendre fier chaque béninois et chaque béninoise, cette capacité à nous prendre en charge et à prendre en main notre destin. La polémique sur le taux de participation du scrutin et le communiqué de l'ambassade des États-Unis d'Amérique n'ont pas été esquivés par le Ministre Alain OROUNLA. Sur la question relative au taux de participation, le Ministre a rappelé qu'il y a une institution chargée de l'organisation de l’élection qui a en sa possession tous les procès-verbaux des bureaux de vote et qui est habilité à donner les chiffres et statistiques relatifs au scrutin. Tout le reste n'est que polémique vainement entretenue. En ce qui concerne le communiqué de l'ambassade des États-Unis, le Ministre a simplement relevé que lorsqu'il s'est agi de l'élection présidentielle américaine, le Bénin s'est contenté de féliciter le nouveau Président élu sans chercher à rentrer dans l'organisation du scrutin.