|Comptes rendus|Industrie et commerce
Le mardi 21 juillet 2020, le Ministère de l’Industrie et du Commerce (MIC) a procédé à sa revue du Plan de Travail Annuelle (PTA) au 30 juin 2020. Cette séance de suivi-évaluation a été officiellement lancée par Mme Alimatou Shadiya ASSOUMAN.

Procéder à la validation du niveau atteint par les indicateurs, analyser les difficultés qui ont jalonné l’exécution du PTA, et prendre les dispositions nécessaires en vue de la réalisation de meilleures performances en fin d’exercice 2020. C’est la finalité de la tenue de la revue du Plan de Travail Annuelle (PTA) du Ministère de l’Industrie et du Commerce au 30 juin 2020.

Après ses mots de bienvenue, le Directeur de la Programmation et la Prospective (DPP) a situé cette revue à mi-parcours dans le contexte difficile de la Covid-19. Pour Marcel HOUNKONNOU, la participation aux travaux de la ministre de l'industrie et du Commerce traduit bien son engagement à « encadrer le processus jusqu’à son terme et se rassurer de partager la même vision avec ses collaborateurs pour la gestion des ressources que le Gouvernement a mises à notre disposition… ». Il a invité les uns et les autres à associer la raison aux rêves afin de faciliter les échanges qui vont conduire à des résultats probants. 

A cet exercice d’évaluation à mi-parcours qui a regroupé tous les acteurs de la chaîne de dépenses du Ministère de l’Industrie et du Commerce, il ressort clairement un faible taux de performances, même s’il est légèrement en hausse comparativement à celui de la même période de 2019. Ce qui se traduit par un PTA exécuté à 29,07% et 17,77% (base engagement et ordonnancement), contre 27,29 et 18,38. Même situation au niveau du Programme d’Investissements Publics (PIP) qui a connu un faible taux de consommation 14,68% contre 10,04% à la même période en 2019.

Que ce soit le Directeur général du développement industriel (DGDI), le Directeur général du Commerce (DGC), le Directeur de l’administration et des finances (DAF) ou la Personnes responsables des marchés public (PRMP), tous sont passés pour présenter les activités réalisées, les difficultés rentrées et surtout proposer les mesures à prendre pour un meilleur résultat.

Selon le DPP, cette faiblesse se justifie par le système de budgétisation en mode programme document qui n’est pas bien assimilé par tous les acteurs du secteur financier. Il a également parlé de la pandémie de la Covid-19 qui n’a pas permis la réalisation de toutes les activités programmées. Toutefois, Marcel HOUNKONNOU a rassuré que des dispositions sont désormais en cours pour contourner ces difficultés. Ainsi, les programmes des différentes structures du ministère (DGC, ANM, ANAPI, SNCIR, BRMN etc.) sont actualisés et redimensionnés avec des activités claires et réalistes.

Très insatisfaite des performances, la Ministre de l’Industrie et du Commerce a clairement pointé du doigt la méthode de travail. Selon Alimatou Shadiya ASSOUMAN, rien ne saurait entraver « la promotion et le développement de l’entrepreneuriat et des activités de transformation, l’intégration progressive de l’entrepreneuriat informel dans un environnement formel à travers des mesures spécifiques et incitatives, le développement des entreprises industrielles et commerciales. Ni même la Covid-19 qui ne peut pas tout expliquer. Par conséquent, elle a invité à faire confiance aux directions départementales qui doivent désormais exécuter les tâches sur place.

Même réflexion de la part de Amzat SALAMI, Secrétaire général du Ministère, qui a précisé qu’il faut vivre désormais avec la pandémie en développant des stratégies pour contourner les difficultés liées à cette maladie. Une séance de travail est annoncée par la ministre dans les prochains jours en vue de mettre les directions départementales devant leurs responsabilités.