|Comptes rendus|Protection sociale
Le Gouvernement et ses Partenaires renforcent leurs liens pour l'élimination des violences à l'égard des filles et des femmes.

L'Esplanade de l'Amazone à Cotonou a abrité, le vendredi 25 novembre 2022, la cérémonie de lancement officiel de la campagne dénommée "16 jours d'activisme contre les Violences Basées sur le Genre". Au cours de la cérémonie, le Gouvernement béninois, à travers le Ministère des Affaires sociales et de la Microfinance et l'Institut National de la Femme et ses Partenaires Techniques et Financiers ont renforcé leur pacte contre les violences que subissent les filles et les femmes. Les discours d'engagement prononcés témoignent d'une détermination contre les VBG au Bénin. 

Le 25 novembre de chaque année est consacrée à la célébration de la Journée de lutte pour l'élimination des violences à l'égard des filles et des femmes dans le Monde. Et le 10 décembre, la communauté internationale célèbre les Droits de l'Homme. Pour marquer cette période qui part du 25 novembre au 10 décembre, il est habituellement décrété dans tout le monde entier, 16 Jours d'activisme contre les Violences Basées sur le Genre. 

Au Bénin, cette édition de 2022 va se dérouler dans une synergie d'actions entre le Gouvernement et ses Partenaires. 

Monsieur Richmond TIEMOKO, Représentant résident du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), intervenant à l’occasion au nom du Groupe Thématique Genre et Protection Sociale des Partenaires Techniques et Financiers a salué la volonté politique exprimée quotidiennement par le Gouvernement à travers les nombreux actes posés pour que cessent les VBG. Leur engagement et disponibilité restent entier. Les partenaires sont prêts à toutes sortes d’appuis et d’actions aux côtés du Gouvernement pour le bien-être des cibles des VBG. 

En créant et renforçant en 2021 l’Institut National de la Femme (INF), le Gouvernement du Bénin veut donner un autre sens à la lutte contre les violences faites aux filles et aux femmes. Les nombreuses sollicitations reçues et l’assistance juridique portée aux femmes victimes de violences en peu de temps montrent l’activité de l’INF et son importance pour la lutte contre ce fléau. 

Madame Claudine PRUDENCIO, Présidente de l’INF a dit qu’il n’y aura plus de places aux VBG en République du Bénin. En tout cas, le dispositif que met progressivement en place l’INF permettra de donner de l’insomnie aux bourreaux des femmes et des filles. 

De la création de l’INF en passant par le renforcement législatif et répressif pour une meilleure protection des filles et des femmes, la Ministre TOGNIFODÉ a évoqué plusieurs actions qui témoignent à suffisance de la volonté politique du Gouvernement à freiner les VFF. Pour elle, ce n’est pas encore fini car le tableau que présente l’état des lieux n’est pas encore satisfaisant. Cette lutte est plus que jamais d’actualité et doit s’intensifier. L’occasion de cette campagne permettra au MASM à travers ses structures opérationnelles dans les 77 communes de mobiliser davantage les cibles concernées pour des actions plus musclées de sensibilisation contre les Violences Basées sur le Genre. 

La ministre s’est également adressée aux hommes : « La masculinité positive, c’est la manifestation de votre engagement auprès de vos mères, de vos épouses, de vos filles pour faire reculer les travers, les normes sociales contraires à la marche de l’histoire et qui nous arrièrent. Nous vous appelons à reconnaître et à combattre tout abus qui transforme la cohabitation pacifique en une souffrance psychologique multiforme et complexe ». 

Véronique TOGNIFODÉ va lancer, depuis l’historique Esplanade de l’Amazone un appel à toutes les organisations impliquées dans la lutte contre les VBG à mener des actions plus efficaces pour l’élimination des violences faites aux femmes : « Notre présence en ce lieu de mémoire nous rappelle que les amazones sont des symboles de courage et de détermination dont nous devons faire notre identité. Ce courage et cette détermination, c’est à cela que je nous convie dans le respect des rôles et des responsabilités qui sont confiés à chaque citoyen et à chaque citoyenne », pour finir en citant les mots d’un infatigable défenseur de la cause féminine, le Président Patrice TALON « Les violences faites aux femmes et aux personnes vulnérables sont un fléau qu’il nous faut bannir ».