|Comptes rendus|Santé

Le gouvernement béninois fait preuve d’attention envers les militaires blessés lors des récentes attaques de certains individus et admis à l’hôpital Jean de Dieu de Tanguiéta. Fortunet Alain NOUATIN, ministre délégué en charge de la Défense nationale et sa délégation sont allés dans toutes les salles d’hospitalisation, le vendredi 03 décembre 2021 pour passer le message de réconfort et de soutien moral de la Nation aux soldats.  « L’Etat béninois fera encore davantage pour mieux vous protéger et mieux vous former contre ces types d’attaques afin que plus jamais nous n’enregistrons ces dégâts » disait-il. Ils sont huit blessés, et leurs soins de santé sont totalement pris en charge par l’Etat et le ministre s’est montré heureux de la qualité de traitement que les éléments reçoivent dans le centre. 

Dans les salles et lits d’hospitalisation, les victimes présentes avec les blessures visibles ou le stress post traumatique sont visiblement plus détendus. Le frère Florent, l’un des chirurgiens du centre a laissé entendre que leur pronostic vital est bon et certains d’entre eux seront libérés lundi prochain ». Une nouvelle qui pourrait donner le sourire au Chef d’État-Major Général des Forces armées béninoises. Le Contre-amiral Patrick Jean-Baptiste AHO tout en remerciant le personnel de l’hôpital pour sa promptitude à l’égard des soldats, déplore cependant deux morts survenus à l’hôpital certainement à cause de la perte de sang ainsi que de la distance qui sépare le lieu de l’attaque de l’hôpital qui est le plus proche.  

Le Général a saisi l’occasion pour inviter la population à coopérer avec toutes les forces qui ont en charge la sécurité du pays. Elles doivent donner des informations sur les cas suspects, des individus qui prônent des idéologies contraires aux pratiques béninoises.  

Il faut rappeler qu’une position de l'armée béninoise située à Porga, à la frontière avec le Burkina-Faso, a été prise pour cible dans la nuit du mercredi à jeudi. La veille, dans la localité de Mékrou Yinyin, plus à l’est dans le nord du pays, des militaires en position de surveillance de la zone frontalière avaient déjà été visés.