|Comptes rendus

Au cours d'une descente dans les départements de l’Alibori et du Borgou, tournée entamée depuis le 17 novembre 2021, la Ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance a visité plusieurs Centres d’Accueil et de Protection des Enfants (CAPE). Il s’agit notamment de ceux qui ont postulé pour avoir une autorisation d’existence légale en République du Bénin, conformément aux textes et lois en vigueur.  

Les réformes en cours dans le domaine de la protection des Enfants au Bénin exigent une certaine rigueur dans la gestion des Centres d’Accueil et de Protection des Enfants (CAPE). C’est un secteur en pleine mutation pour le bonheur des enfants au Bénin. Le Ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance y a donc entrepris un travail de fond qui contraint les promoteurs à se mettre au pas. Bientôt, vous n’existerez plus si vous n’êtes pas reconnu par l’État en remplissant les conditions minimales de sécurité et de bien-être pour les petits pensionnaires. Ainsi l’État pourra aussi appuyer ces centres après que l'ordre soit rétabli. 

De Ségbana à Tchaourou en passant par Kandi, Gogounou, Pèrèrè et Parakou, Madame Véronique TOGNIFODÉ et une équipe technique ont fait le tour d’une quinzaine de CAPE pour constater le niveau de mise en œuvre des recommandations d’une mission passée précédemment. Cette descente de la Ministre avec son équipe est une ultime étape pour la délivrance des agréments. 

Certains promoteurs de quelques CAPE résistant encore aux exigences des textes et même aux recommandations des équipes techniques du Ministère ont été avertis des efforts à faire pour l'hygiène des enfants et ou des infrastructures sous peine d'être fermés. Les équipes déconcentrées du ministère ont été instruites pour les accompagner dans ce sens et pour suivre l'exécution dans un délai défini. Mais ces quelques cas de résistance ne sont pas de nature à influencer les impressions de satisfaction de la délégation. 

La Ministre a salué les promoteurs qui s'efforcent, pour les investissements réalisés, pour la protection de l’enfant. Une fois la mise aux normes et standards faite et les agréments obtenus, des mesures d’accompagnement de l'État pourraient intervenir.