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Le siège de l'Institut National des Recherches Agricoles du Bénin (INRAB) accueille depuis le lundi 15 novembre 2021, et ce jusqu'au 17 novembre 2021, la réunion du Comité Scientifique du Dispositif de Recherche et de Formation en Partenariat sur les systèmes agro-sylvo-pastoraux en Afrique de l'Ouest (DP ASAP). Cette réunion dont le thème est « efficacité des dispositifs de recherche et d’enseignement en partenariat pour accompagner la transition agroécologique dans les systèmes agro-sylvo-pastoraux d’Afrique de l’Ouest : Bilan d’activités 2016-2021 du DP ASAP et perspectives » se tient dans une condition particulière, marquée par la crise sanitaire de la pandémie de Covid-19. Face aux mesures de restrictions imposées par la pandémie, elle se tient en présentiel et en visioconférence pour les membres du comité scientifique qui n'ont pas pu effectuer le déplacement depuis leurs pays. 

L'objectif de cette réunion est de faire le point des acquis et des limites du dispositif de 2016-2021 et d'en dégager les perspectives. Plus précisément, il s'agira au cours de cette session, d'une part, de faire le point des acquis et des limites des actions de recherche-développement, de formation et d'enseignement, de partenariats et de visibilité du dispositif de recherche et de formation en partenariat et d'autre part, d'élaborer le contenu de son 3ème projet scientifique. 

À la cérémonie d'ouverture de cette session présidée par le Dr. Kalifa TRAORE, Directeur Scientifique de l'Institut d'Économie Rurale (IER) du Mali, représentant le Président du Comité de Pilotage du DP ASAP absent, le Directeur Général de l'INRAB s'est dit honoré d'accueillir cette session au Bénin, précisément dans son institut. Quant à Monsieur Tanguy LAFARGE, Directeur Général à la Recherche et à la Stratégie de la CIRAD, délégué aux dispositifs en Partenariat, il s'est dit intéressé de voir comment les nouvelles institutions qui aimeraient devenir membres pourraient participer aux projets scientifiques, aux projets de formation académique qui pourraient être développés par le dispositif de recherche et de formation en Partenariat au sein des universités qui y sont membres.  

« Le DP ASAP est un dispositif en Partenariat centré sur l'agroécologie et je pense que c'est une discipline phare aujourd'hui dont on parle énormément. Le dispositif de recherche et de formation en Partenariat est précurseur de beaucoup d'innovations agroécologiques, en intégration agriculture-élevage et je pense que le dispositif de recherche et de formation en Partenariat doit être fier de tout ce qui va se discuter durant ces prochains jours » a-t-il dit. 

Selon ses propos, ce dispositif est un cadre idéal d’échanges, de mise en commun des projets de recherche et de renforcement de capacités. Il a le mérite d’avoir mobilisé plusieurs projets collaboratifs, mais et surtout la formation des chercheurs juniors au travers des formations diplômantes et continues. « Cette rencontre de deux jours s’inscrit dans le cadre de faire le bilan des activités réalisées en 2021 et les actions prévisionnelles à entreprendre pour 2022 », a-t-il ajouté avant d'espérer des participants que, des débats fructueux de cette rencontre, seront issues des recommandations qui permettront de faire avancer la recherche scientifique et un enseignement de qualité au bénéfice des acteurs du monde rural. 

Le Dispositif de Recherche et de Formation en Partenariat sur les systèmes agri-sylvo-pastoraux en Afrique de l'Ouest (DP ASAP), basé au CIRDES à Bobo-Dioulasso, est un consortium d'institutions de recherche et d'enseignement internationale (CIRAD), sous-régionale (CIRDES) et nationale : Bénin (INRAB), Burkina Faso (INERA, IDR/UNB, CEDRES), Côte d'Ivoire (UPGC) et Mali (IER). Il dispose d'un Comité de Pilotage (COPIL), d'un Comité Scientifique (CS) et d'une Cellule d'Animation et de Coordination (CAC), se réunissant annuellement. Son objectif est de contribuer à concevoir des systèmes de polyculture-élevage plus productifs et plus durables par une approche de recherche en partenariat, en mobilisant les principes de l'intensification écologique. Ainsi, il se donne pour but d'explorer des voies de production agroécologiques comme alternative à l'intensification conventionnelle basée sur un recours important aux intrants de synthèse présentant des risques accrus pour les producteurs dans un environnement incertain, et posent aussi des questions de durabilité en Afrique de l'Ouest.

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