|Comptes rendus

Après 36 semaines de cours intenses à l’école nationale supérieure des armées (ENSA) de Porto-Novo, les officiers stagiaires du 17ème cours d’Etat-major reçoivent leurs parchemins.  Ils viennent de huit pays africains dont le Bénin et c’est l’épilogue d’un volume global de mille deux cent soixante heures d’enseignement qui ont pour finalité de rendre les bénéficiaires plus aptes à servir en l’état-major dans leurs pays respectifs.  
Le diplôme d’état-major est celui par excellence de l’officier. La formation lui permet d’acquérir les méthodes rédactionnelles, les techniques d’expressions et les connaissances opérationnelles ; l’officier bénéficiaire a également reçu des connaissances du monde géopolitique et stratégique et découvrir les différents pays représentés sur tous les plans. Ce 17ème cours d’état-major soutenu par la fondation Konrad Adenaueur  a eu un taux de 96,29% de réussite, un taux qui confirme le sérieux et la rigueur de cette école qui met au profit des Etats, des officiers immédiatement utilisables et dotés de qualités indéniables.
Devant le contre-amiral, chef d’état-major général de l’armée béninoise Patrick Jean Baptiste AHO et  les officiers supérieurs membres du haut commandement militaire, le commandant  de l’ENSA, colonel Levy Stano Adanhodé a rappelé aux officiers leurs tâches. « vous devez prouver plus que jamais que vous maitrisez parfaitement les règles de la correspondance militaire, tenir une cellule en état-major et mener des raisonnements cohérents suivant les méthodes qui vous ont été enseignées ».  Le contre-amiral a rappelé pour sa part le caractère particulier de cette promotion qui sort le parchemin du Master professionnels études stratégiques sécurité et défense de l’université de Parakou. Il a félicité le corps professoral qui est venu de plusieurs pays et toute l’équipe d’encadrement pour leur engagement.  
La remise d’attestation a été par ailleurs l’occasion pour le commandant de l’école de féliciter la haute autorité pour les efforts de réfection des infrastructures de l’ENSA entamés ; il souhaite la poursuite des travaux afin de redonner à l’école sa notoriété d’école interafricaine.