Conférence de presse conjointe du Directeur de Cabinet du Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, M. Bienvenu Koudjo et des recteurs Brice Sinsin de l'UAC et Gérard Dègan de l'UNSTIM, ce jeudi 5 octobre 2017 dans les locaux du ministère. Cette rencontre avec les hommes des medias a trait à la suspension de la prise en charge par l'État des frais d'inscription dans les facultés des universités publiques du Bénin.

Cette communication a eu pour objectif d'éclairer l'opinion publique sur les motifs de cette décision, et rassurer du bien fondé de l'application de ces frais.

En effet, cette décision antérieure à l'année académique 2017-2018, est issue des conclusions de l'atelier d'évaluation du système LMD, tenu à Bohicon en Septembre 2016 et qui a réuni les représentants des associations estudiantines, les associations de parents d'étudiants et les membres du corps professoral.

Pour se mettre en conformité avec les normes en vigueur dans l'espace UEMOA depuis 2004 et être en phase avec les exigences du système LMD, il a été retenu au départ, de fixer les frais d'inscription dans les universités publiques à la somme de 50.000f.

Compte-tenu des réalités sociales, le gouvernement a revu le montant à la baisse de 25.000f et le Chef de l'État, son excellence Patrice Talon a demandé d'observer une année d'information afin que la mesure soit mise en oeuvre de manière douce.

C'est donc la suite logique des démarches précédemment menées qu'à l'occasion de la rentrée académique 2017-2018, madame Marie-Odile Atannasso, Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, a annoncé la mise en application de cette décision. Et ce, dans l'intérêt du monde universitaire.

Les nouveaux frais d'inscription, permettront aux universités de mieux faire face aux charges de fonctionnement et de consommables. Ils contribueront à faciliter l'organisation des activités académiques des facultés, dans de meilleures conditions. Ces frais couvriront aussi les dépenses liées à l'organisation des travaux dirigés et des examens.

Les conférenciers ont tenu à préciser que l'État ne se désengage pas de son appui aux universités, mais sollicite cette contribution de la communauté estudiantine comme une participation à l'effort d'amélioration des conditions d'études sur nos campus.