|Comptes rendus
Dans ce deuxième numéro, le Ministre Ministre Alain OROUNLA a axé son intervention autour de la célébration du trentième anniversaire de la Conférence Nationale des Forces Vives de la Nation de février 1990.

Le Ministre de la Communication et de la Poste, Porte-parole du gouvernement, Monsieur Alain OROUNLA était face aux professionnels des médias le vendredi 21 février 2020 dans le cadre du rendez-vous mensuel «Le Gouvernement Face à la Presse».

Dans ce deuxième numéro, le Ministre Porte-parole du gouvernement a axé son intervention autour de la célébration du trentième anniversaire de la Conférence Nationale des Forces Vives de la Nation de février 1990. Alain OROUNLA a fait le bilan de vingt-six années (1990-2016) d’expérimentation des acquis issus de la Conférence nationale, montrer la nécessité des réformes et présenter les réformes entreprises et mises en œuvre par le gouvernement en restant dans l’esprit de la conférence nationale.

Pour le Ministre OROUNLA, à son arrivée, le gouvernement de Son Excellence Patrice TALON a fait l’option d’aller au delà «des aspirations initiales de la Conférence nationale qui se résumaient plus à sortir des griffes d’un régime dictatorial».

Après 1996, les multiples tentatives de révision de la constitution du 11 décembre 1990, sont la preuve que cette dernière n’était pas parfaite et qu’il y avait un besoin de réformer. Le système politique issu de la Conférence nationale a donné lieu à une pléthore de partis politiques et a fait le lit à la corruption et à la mauvaise gouvernance. «Le multipartisme, ce n'est pas forcément avoir 10 millions de partis pour 10 millions de béninois. Le Bénin n'est pas le premier pays à expérimenter la démocratie et le processus en cours, nous mènera indubitablement à l'étape où se trouvent aujourd'hui les États qui ont des leçons à nous donner», a-t-il ajouté. Il poursuivra en indiquant que la réforme du système partisan souhaité par tous les acteurs politiques et promu par le gouvernement, permettra d’avoir des partis politiques d’envergure nationale. «Je ne crois pas que ce soit une exigence anti-démocratique de vouloir que les partis soient plus grands, qu'ils prennent en compte beaucoup plus de militants et donc d'aspirations et qu'ils jouent plus efficacement leur rôle dans la République.»

La réforme du Code électoral, la loi sur le financement des partis politiques, le statut de l’opposition et la révision de la Constitution ont été également abordés par le Ministre Porte-parole du gouvernement. Pour le Ministre Alain OROUNLA, toutes ces réformes sont dans la droite ligne de l’esprit qui a conduit à la conférence nationale et contenu dans le pilier 1 du Programme d’Actions du Gouvernement : Consolider la démocratie, l’État de droit et la bonne gouvernance.

Une séance de questions et réponses mettra fin à cette édition du GFP "le Gouvernement Face à la Presse".