|Comptes rendus
Dans le but d'éclairer la lanterne de l'opinion public face aux nombreuses interprétations faites du dialogue politique annoncé par le Président Patrice TALON, le ministre de la communication et de la poste a animé le lundi 7 octobre 2019 une conférence de presse.

Le Ministre de la Communication et de la Poste, Monsieur Alain OROUNLA, a animé une conférence de presse dans l’après-midi du lundi 07 octobre 2019 à la salle Fleuve Jaune du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération relative aux différentes orientations et interprétations autour de l'invitation des partis politiques au dialogue politique national qui se tiendra du 10 au 12 octobre 2019.

A l’entame de la conférence de presse, Alain OROUNLA a tenu à faire observer la différence qui existe entre un Dialogue Politique et un Dialogue National. Le premier touchant les questions spécifiques relevant du domaine politique et le second concerne les questions sociétales, touchant l'organisation générale de la société. Pour le conférencier, il s'agit d'un dialogue politique qui concerne les acteurs politiques qui «estiment avoir des problèmes avec certains textes régissant leurs activités dans le pays».

Sont invités pour ce dialogue politique, les «partis régulièrement constitués ou ayant tout au moins entamé les démarches en vue de leur formalisation, à la date d’émission de l'invitation», a-t-il laissé entendre. Cela revient à dire que si une formation politique n'a pas pris part à ce dialogue politique, c'est qu'il n'a manifesté aucun intérêt à prendre part au débat politique. Il a tenu à informer l'opinion publique qu'aucun parti politique ayant mené la démarche, n'est laissé de côté à la date où se tient cette conférence.

Le Chef de l'État, ayant donné une chance aux acteurs qui souhaiteraient faire les formalités de création ou de formalisation de leurs partis, a trouvé que le temps était venu pour le dialogue politique.

En ce qui concerne la société civile, le conférencier a fait savoir qu'elle ne prendra pas part à ce dialogue politique puisque son rôle n'est pas d'être sur un terrain politique. Mais si elle estime avoir des contributions à apporter, elle peut les envoyer à qui de droit ou demander une audience auprès du Chef de l'État pour être reçue.