|Comptes rendus|Industrie et commerce
«La grandeur d'une Nation ne se mesure pas par sa taille mais sa capacité à sortir des difficultés. La fermeture des frontières nigérianes est intervenue à une époque où les flux des productions devaient aller vers le Nigeria. Ça dure. C'est très difficile. C'est une blessure pour nous. Alors, que faire maintenant et à l'avenir, de la production à la commercialisation ?» a souligné le ministre Gaston Cossi DOSSOUHOUI.

Le ministre de l'Agriculture, de l'Élevage et de la Pêche Gaston Cossi DOSSOUHOUI et sa collègue de l'Industrie et du Commerce Shadiya Alimatou ASSOUMAN ont rencontré, ce mardi 17 septembre 2019 à Grand Popo, les acteurs de la filière maraîchage du Mono, de l'Ouémé et de Sèmè Podji. Objectif : apprécier les impacts de la fermeture des frontières nigérianes et discuter des dispositions à prendre pour minimiser ces impacts.

«La grandeur d'une Nation ne se mesure pas par sa taille mais sa capacité à sortir des difficultés. La fermeture des frontières nigérianes est intervenue à une époque où les flux des productions devaient aller vers le Nigeria. Ça dure. C'est très difficile. C'est une blessure pour nous. Alors, que faire maintenant et à l'avenir, de la production à la commercialisation ?» a souligné le ministre Gaston Cossi DOSSOUHOUI.

Au terme des échanges, il est retenu qu'à court terme, il va falloir prospecter d'autres marchés pour écouler les productions qui sont en souffrance. A moyen terme, il est convenu qu’il est nécessaire de trouver des solutions pour la conservation des productions en attendant leur écoulement sur les marchés. Puis, à long terme, mettre les unités de transformation en place pour la consommation locale et pour l'exportation. «J'ai été sidéré par le sens de responsabilité et de vérité des producteurs», a retenu le ministre DOSSOUHOUI au terme des échanges. Les deux ministres et leurs délégations ont ensuite visité quelques champs de tomate et de carotte.

Après celle du mardi 17 septembre avec le secteur maraîcher à Grand Popo, les délégations des deux ministres ont poursuivi leur périple avec la rencontre, ce mercredi 18 septembre 2019 à la Préfecture d’Allada, des acteurs de la filière ananas (producteurs, transformateurs et commerçants) afin de discuter également des dispositions à prendre pour minimiser les impacts de la fermeture des frontières à l’avenir. Des échanges, il ressort qu'en dehors du Nigeria, il est indispensable de prospecter d'autres marchés, notamment ceux des pays sahéliens, du Maghreb et de l'Asie. Il est proposé qu'une cellule interministérielle MAEP-MIC soit mise en place pour prospecter de nouveaux marchés porteurs et réfléchir à comment les conquérir. Les échanges se poursuivront avec les producteurs de tubercules ce jeudi à Glazoué.